mardi 31 mai 2016

L'Atelier des Poisons, de Sylvie Gibert


Titre : L'Atelier des Poisons
Auteur : Sylvie Gibert

Genre : Policier Historique
Maison d'édition : Plon
Date de sortie : 17 mars 2016
Nombre de pages : 351
Prix : 19€90


"Un beau roman naturaliste, qui vient mettre en avant les oubliées de la peinture à travers les aventures d'une jeune héroïne attachante."



J’ai reçu ce livre dans le cadre d’une masse critique spéciale organisée par Babelio en partenariat avec la maison d’édition Plon dans l’optique d’une rencontre avec l’auteur le 30 mai. Je remercie donc Babelio ainsi que Plon pour cet envoi.



L’Atelier des Poisons, de Sylvie Gibert, prends place dans le Paris de l’année 1880, alors que les premières femmes à vouloir devenir peintre peuvent enfin accéder aux cours délivrés par l’académie Julian, encore la seule à leur ouvrir ses portes.


On suit donc, au milieu d’un groupe de jeunes femmes peintres ayant réellement existé, notre personnage principal, Zélie Murineau, pour sa part inventée de toutes pièces.
Le premier aspect du roman, et c’est sûrement celui qu’on retient le plus, est le courant naturaliste qu’on y trouve. On sent beaucoup de recherches et de documentation de la part de l’auteur, avec un véritable souci de présenter les choses au plus proche de ce qu’elles étaient vraiment, que ce soit à travers la condition sociologique des femmes, les rapports entre les personnages, …
La part historique de ce roman est donc très importante, mais pour autant il reste très facile d’accès et à lire, l’écriture moderne de Sylvie Gibert et le rythme permettant une lecture fluide.


Le second aspect du roman est l’histoire, dans le sens du récit cette fois, racontée par l’auteur et mettant en scène Zélie ainsi que le commissaire Alexandre d’Arbourg.
Celui-ci, ayant remarqué les talents d’observatrice de la jeune femme, décide de lui demander son aide sur une affaire d’empoisonnement qui tient place dans sa famille, en l’envoyant réaliser le portrait de sa filleule.
Autour de cette première enquête viennent également s’en articuler deux autres, la disparition de l’enfant de la nourrice dont Zélie peint le portrait, ainsi qu’une mystérieuse augmentation des cas de folie dans Paris qui inquiète le commissaire.
A nouveau, jusque dans les affaires, le travail de l’auteur est très documenté, elle nous a confié au cours de la très enrichissante rencontre avoir épluché beaucoup d’articles de fait divers de l’époque, et les moyens mis en oeuvre pour les résoudre sont fidèles à ceux alors existant.




J’ai beaucoup apprécié l’ambiance générale du roman, avec la mise en avant de ses femmes peintres méconnues et de leur condition sociologique.
Le portrait qui y est dressé est complet, documenté, et les différentes affaires rendent le récit vivant et entraînant.
En bref, je vous recommande ce roman si l’époque ou les différents thèmes vous intéressent, où juste si la curiosité vous en dit !


☆ Ma note : 16/20




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