dimanche 25 septembre 2016

M pour Mabel, de Helen MacDonald


Titre : M pour Mabel
Auteur : Helen MacDonald

Genre : Contemporain
Maison d'édition : Fleuve
Date de sortie : 25 Août 2016
Nombre de pages : 380
Prix : 19€90


"La naissance d'une complicité entre l'auteur et son rapace, son aide pour traverser le deuil et son impact sur la vie sociale."



J’ai pu recevoir ce livre paru aux éditions Fleuve dans le cadre de la rentrée littéraire grâce au site Babelio que je remercie.

Ce livre est une autobiographie de l’auteur, Helen, enseignante-chercheuse anglaise et fauconnier le reste du temps, qui raconte sa rencontre avec Mabel, une jeune autour, un rapace majestueux, réputé comme étant le plus difficile à dompter.
Cette rencontre peu après le décès de son père va changer la vie d’Helen et va la conduire à s’isoler du monde et à réfléchir sur celui-ci.

Si comme moi vous n’êtes pas du tout un initié en matière de fauconnerie mais que vous ressentez une certaine fascination pour tout ce monde, sachez que ce livre est tout à fait abordable, et le dressage de Mabel a su m’intéresser bien que je ne m’y connaisse pas.

En parallèle du deuil et de la nouvelle complicité avec Mabel, l’auteur va également revenir sur un livre de T.H. White, L’Autour, qui raconte de même l’histoire du dressage de Gos, un autour, par l’auteur. Celui ci n’avait alors que très peu de connaissance en la matière, et multiplie les erreurs.
Cet aspect du roman m’a moins plu, j’ai trouvé que White était trop présent puisque les passages le concernant constituent un bon quart du roman.

Si pour ma part le récit à su me captiver, je comprendrais en revanche que certaines personnes passent à côté, notamment à cause de l’omniprésence de White, qui reste le point négatif de ce roman pour moi.

J’ai trouvé le livre bien écrit et intéressant, et la complicité entre Helen et Mabel surprenante compte tenu des dire sur les autours. Les étapes de vie compliquées pour l'auteur traversées à l'époque sont décrites de manière franche, y compris la dépression et son isolement complet.

Ma note : 14/20



dimanche 18 septembre 2016

La Soledad, de Natalio Grueso


Titre : La Soledad
Auteur : Natalio Grueso

Genre : Contemporain
Maison d'édition : Presses de la cité
Date de sortie : 1 Septembre 2016
Nombre de pages : 315
Prix : 20€


"Un joli assemblage de petites histoires mais qui ne va pas plus loin pour moi malheureusement."



La Soledad est sorti le 1er Septembre aux éditions Presses de la Cité dans le cadre de la rentrée littéraire. De part sa couverture superbe et son résumé, je l’avais noté, et j’ai pu le découvrir grâce au site NetGalley et à la maison d’édition, que je remercie.

Nous retrouvons Bruno Labastide, un homme venu s’installer à Venise après de nombreuses aventures à travers le monde. Il va y faire la connaissance de Keiko, une jeune japonaise dont il tombe follement amoureux. Seulement, il y a une règle. Pour être l’homme avec qui Keiko choisit de passer la nuit, il faut lui écrire un poème ou une histoire, qu’elle choisira parmi toutes celles reçues. Et chacun ne vient qu’une nuit, une seule fois.

Bruno va alors fouiller dans ses souvenirs, dans sa vie de journaliste et ses aventures autour du monde, et dans les récits transmis par les rencontres qu’il a pu faire au fil de ses voyages, à la recherche de l’histoire parfaite qui lui permettra de toucher le coeur, et le corps, de Keiko.

L’ensemble du livre est donc un enchaînement de parties courtes, de quelques chapitres, qui racontent une nouvelle histoire, parfois avec Bruno au centre, parfois en tant que spectateur, et parfois complètement absent. Les récits sont souvent en lien les uns avec les autres, et nous amènent aux quatre coins du monde.

Les histoires se suivent et ne se ressemblent pas, passent par tous les genres et arrivent à surprendre le lecteur. Ma préférence porte pour celle du commentaire du match de sport, que j’ai trouvée à la fois drôle et touchante.

Si les scénettes m’ont toutes beaucoup plues individuellement, j’ai trouvé que cela donnait un aspect un peu décousu au livre, et j’ai du coup du mal à avoir un avis sur le roman dans sa globalité. Cela ressemblait plus au final à un ensemble de nouvelles avec leurs chutes propres qu’à un unique roman.

Cela reste une bonne lecture pour moi, qui m’a fait passé un très bon moment, et j’ai beaucoup aimé l’écriture de Natalio Grueso, mais je n’en garde pas un souvenir impérissable, et j’ai eu un peu de mal à comprendre le sens global du roman.

Ma note : 14/20

samedi 17 septembre 2016

Bilan Mensuel d'Août 2016

Coucou !

Me voilà de retour après deux bonnes semaines d'absence pour vous présenter (enfin!) mon bilan pour le mois d'Août !
Bien que mes vacances se continuaient, j'ai beaucoup moins lu qu'au mois de juillet, qui, il faut bien le dire, était en même temps plutôt hors norme !
J'ai pu au mois d'Août commencer à lire quelques livres de la rentrée littéraire, notamment grâce à ma toute fraîche inscription sur NetGalley.

Comme d'habitude, voici donc la liste de mes lectures par notes, avec également les liens vers les chroniques du blog lorsqu'elles existent ! :)


Lectures notées 3/5 : Des lectures plutôt positives !
  • Les Vies de Papier, de Rabih Alameddine. Editions les Escales. 304 pages. ICI

Lectures notées 3,5/5 : Des bonnes lectures !
  • Les Talons Hauts rapprochent les filles du ciel, d'Olivier Gay. Editions du Masque. 379 pages.
  • Harry Potter et le prince de sang-mêlé, de JK Rowling. Editions Folio Junior. 747 pages.
  • Publicité pour Adultes, tome 1, de Sara Greem. Editions Artalys. 467 pages.
  • Lady Landifer, de Tatiana de Rosnay. Editions Héloïse d'Ormesson. 93 pages.

Lectures notées 4/5 : Très bonnes lectures !
  • Hugo de la Nuit, de Bertrand Santini. Editions Grasset Jeunesse. 214 pages.
  • La Perle et la Coquille, de Nadia Hashimi. Editions Milady. 567 pages. ICI
  • Le Puits des Mémoires, tome 2 : Le Fils de la Lune, de Gabriel Katz. Editions Pocket. 441 pages.
  • Le Puits des Mémoires, tome 3 : Les Terres de Cristal, de Gabriel Katz. Editions Pocket. 478 pages.
  • Comme des Images, de Clémentine Beauvais. Editions Sarbacane. 204 pages.
  • Crépuscule du Tourment, de Léonora Miano. Editions Grasset. 288 pages. ICI

Lectures notées 4,5/5 : Excellentes lectures !
  • Serpentine, de Mélanie Fazi. Editions de l'Oxymore et Folio SF. 273 pages. ICI
  • Outlander, tome 3 : Le Voyage, de Diana Gabaldon. Editions J'ai Lu. 1013 pages.
  • Edwenn, le Monde des Faës, de Charline Rose. Editions Nouvelles Plumes. 548 pages. ICI
  • Au delà de l'Oraison, tome 1 : La Langue du Silence, de Samantha Bailly. Editions Bragelonne. 332 pages.


Pour un total de 13 livres et une nouvelle lus, soit 6348 pages !

Si ce mois-ci il n'y a pas eu de coup de coeur, il n'y a pas eu non plus de déceptions, et le bilan est donc très positif !
Je retiens une très belle découverte de l'écriture de Mélanie Fazi à travers ces nouvelles, ainsi qu'un excellent départ pour Oraisons, que j'ai hâte de poursuivre !

Je remercie les éditions Les Escales, Grasset et Nouvelles Plumes, ainsi que le site NetGalley et l'auteur Sara Greem pour les partenariats qui m'ont permis de faire de belles découvertes !

A très bientôt ! :)



vendredi 2 septembre 2016

Crépuscule du Tourment, de Léonora Miano



Titre : Crépuscule du Tourment
Auteur : Léonora Miano

Genre : Contemporain
Maison d'édition : Grasset
Date de sortie : 17 Août 2016
Nombre de pages : 288
Prix : 19€


"Un livre enrichissant sur la femme dans la société africaine décrite."


Ce livre est paru aux éditions Grasset le 17 août 2016, dans le cadre de la rentrée littéraire. Je l’ai lu pour ma part en format numérique via le site NetGalley, sur lequel j’avais fait une sélection de romans contemporains étrangers, aux auteurs de nationalités peu courantes en librairies. Léonora Miano est camerounaise, et c’est en Afrique que se déroule son roman.

Nous y retrouvons en effet quatre femmes, qui vivent en Afrique subsaharienne, à une époque post-coloniale. Tour à tour, elle vont chacune s’exprimer à travers un monologue, toujours destiné au même homme, Dio. La première femme est sa mère, la deuxième celle qu’il a aimé, la troisième celle qu’il a épousé sans l’aimer, et la dernière sa soeur.

Les récits s’entrecroisent et se retrouvent sur certains points, avec notamment l’expression de la sexualité des différentes femmes et de leur relation avec leur corps, leur féminité. Plusieurs vont parler de leur attirance pour des femmes (“as-t’on jamais imaginé, par exemple, qu’une femme séduise le mari d’une autre uniquement pour l’approcher elle ?”), et des relations qu’elles ont entretenues ou non avec elle, vivant, “dans le secret, des attachements qui sont autant d’arrachements”.

L’homosexualité est présentée comme étant assez mal vue, même si la première à l’aborder est la mère, qui décrit les relations entre les femmes qui existaient de manière traditionnelles, où les aînées apprennaient aux plus jeunes à connaître leurs corps.
Cela montre que l’idée de tabou est venue après, avec l’arrivée des colons et de leurs idées de la religion, de la place de la femme, de la sexualité, de la pudeur, ...

Les relations hommes-femmes qui sont décrites sont généralement conflictuelles, avec des violences conjugales fréquentes, de la part de Dio comme de son père Amos. J’ai notamment noté cette citation, dans le monologue de la mère :
“J’ai appris à me déplacer, à me situer dans ce contre-jour permanent. Nyctalope, j’ai tracé mon sillon dans cet espace crépusculaire, dans cette nuit qui réside en nous plus qu’au dehors.”

L’écriture de Léonora Miano est belle et riche, et pourtant différente au fil des femmes qui s’expriment, avec une différence de langage suivant l’âge, le milieu, … rendant le récit d’autant plus vrai et vivant.

J’ai passé une très bonne lecture, enrichissante et intéressante.

Ma note : 16/20


Edwenn, Le Monde des Faës, de Charline Rose



Titre : Edwenn, Le Monde des Faës
Auteur : Charline Rose

Genre : Fantasy
Maison d'édition : Nouvelles Plumes
Date de sortie : 10 août 2016
Nombre de pages : 548
Prix Club FL : 15€50


"Un premier roman de fantasy avec de belles qualités, un univers et des personnages développés et intéressants."


Ce livre est le lauréat du Prix de l’Imaginaire 2016, un prix organisé pour la troisième année consécutive par France Loisirs et son partenaire Nouvelles Plumes, spécialisé dans les premiers romans. J’avais déjà eu la chance de pouvoir lire les deux précédents lauréats (Les Ailes d’Emeraude, d’Alexiane de Lys, et Le Dernier Brûleur d’Etoiles, de Sophie Val-Piguel) ainsi que de rencontrer leurs auteurs.
J’ai donc reçu Edwenn, Le Monde des Faës de la part de France Loisirs, que je remercie.


Nous découvrons à travers ce roman une jeune femme, Edwenn, qui vit dans son village plutôt médiéval, en forêt, avec son frère. Elle a repoussé toutes les avances de ses prétendants pour garder sa pleine liberté, et vit de chasse et de cueillette, jusqu’au jour en forêt, où elle croise la route d’un seigneur Faë blessé, Kadvael.


Celui est en fuite, poursuivi par les Chimères, des créatures qui jouent d’illusions pour piéger leurs ennemis, suite à son union avec la fille de leur seigneur. Edwenn le recueillant, elle va également devenir l’une de leurs cibles, et pour sa protection, Kadvael va l’encourager à quitter son village pour passer le voile de la féerie, et rejoindre son frère Jezekael, qui règne sur la cité d’Alwena.


Edwenn va alors faire la rencontre des Faës, des Chimères et des autres créatures magiques qui habitent en féérie. Mais les guerres entre humains et Faës ne sont pas si anciennes, et tout le monde ne voit pas d’un bon oeil la présence de l’Humaine, et encore moins le rapprochement qui s’opère entre elle et le seigneur Jezekael.

J’ai beaucoup apprécié ma lecture de ce roman, et comme avec les autres Prix de l’Imaginaire, je suis impressionnée de voir un travail aussi complet sur un premier roman. L’écriture est riche et belle, les personnages complexes et attachants, et l’univers très développé.


On va en effet découvrir une mythologie très complète, avec de nombreuses créatures très différentes les unes des autres, Faës, Chimères, Dryades, Elfes, ... aux pouvoirs variés, ainsi que les relations entre ces différents peuples et entre les différents Faës.
Les emplacements découverts par Edwenn au fil de l’histoire sont également très bien décrit, dans des atmosphères spécifiques.


Je me suis beaucoup attachée aux différents personnages, mêmes secondaires, Maël et Lueur, les Faës lunaires, Azenor la Faëry du soleil et amie d’Edwenn, Maenowen le maître d’armes, …  
Les personnages malveillants sont également intéressants, Camall le seigneur Chimère, mais surtout celui de l’Impératrice Pourpre et sa capacité à faire bouger tout son domaine sur commande.


Le livre propose une fin en soi si on excepte le dernier chapitre, qui lui suggère une suite aux histoire d’Edwenn, Jezekael et leurs compagnons.


Je tiens également à noter la superbe couverture, réalisée par Marc Simonetti, illustrateur des grands auteurs de Fantasy (Robin Hobb, G.R.R. Martin, Patrick Rothfuss, Terry Pratchett, B.P. Beaulieu, Terry Goodkind,… rien que ça!), dont j’aime beaucoup le travail (site web ICI). Je suis ravie que Nouvelles Plumes ait pu s’offrir ses services.


J’ai passé une très bonne lecture en compagnie de ce premier roman fantasy complet, à l’univers et aux personnages détaillés, que je retrouverai avec plaisir pour la suite de leurs aventures.


Ma note : 17/20