mardi 31 mai 2016

Mariages à la Campagne, de Katie Fforde


Titre : Mariages à la Campagne
Auteur : Katie Fforde

Genre : Romance Contemporaine, Chick Lit
Maison d'édition : France Loisirs
Date de sortie : 19 mai 2016
Nombre de pages : 562
Prix Club France Loisirs : 14€99


" Une romance anglaise fraîche et légère dans un livre adapté aux beaux jours, mais qui reste trop prévisible pour moi"



J’ai reçu ce livre dans le cadre de mon partenariat avec la maison d’éditions France Loisirs, que je remercie pour l’envoi.


Mariages à la campagne est typiquement un livre adapté aux beaux jours.
On y retrouve trois jeunes femmes habitant dans la campagne anglaise : Lindy la jeune maman originaire du village, Rachel la divorcée maniaque, et Beth, jeune femme fauchée à qui l’on a prêté une maison de vacances le temps des préparatifs du mariage de sa soeur.
Les trois femmes vont se rapprocher tout d’abord sur le critère de l’âge, qui les différencie du reste de la population du village, bien plus âgée.


Ensembles, elles vont décider de créer une entreprise, Mariage Vintage, afin d’aider Beth aux préparatifs, mettant chacune leurs talents en avant. Mais à force de travailler sur le bonheur et l’amour des autres, trouveront-elles le leur ?


C’est un récit contemporain frais et léger, qui nous fait passer un bon moment. J’ai apprécié ma lecture, qui je le pense plaira beaucoup, mais pour ma part je ne pense pas être le public cible, et habituée aux romans plus dans l’action, j’ai trouvé que cela manquait de surprises.
On peut prédire une grande partie des événements, et j’ai parfois trouvé que la solution arrivait sur un plateau d’argent à peine le problème énoncé.


Malgré cela l’histoire reste agréable à lire, on s’attache beaucoup aux trois femmes et à leurs histoires d’amour respectives.


C’est un roman que je vous recommande si vous souhaitez un joli livre frais et typiquement anglais.


☆ Ma note : 14/20


Le Puits des Mémoires, tome 1 : La Traque, de Gabriel Katz



Titre : La Traque
Série : Le Puits des Mémoires, tome 1
Auteur : Gabriel Katz

Genre : Fantasy
Maison d'édition : Scrinéo - Pocket
Date de sortie : 2012
Nombre de pages : 381
Prix : 6€95


"Un bon premier tome avec des bonnes idées, des personnages et un univers bien développés, mais trop introductif à mon goût."


On retrouve trois hommes au début de ce récit, trois hommes qui au réveil se libèrent difficilement d’un accident, entourés d’un quatrième, mort, mais surtout tous amnésiques, sans aucun souvenir de leurs passés.


Les trois hommes, qui décident de se nommer Karib, Nils et Olen, partent alors sur les routes, en quête de leur histoire. Rapidement, ils se rendent compte qu’ils sont recherchés, et peu de temps après, 100 000 écus sont mis sur leurs têtes, ne manquant pas d’attirer soldats, mercenaires et autres bandits.
Entourés de nécromants, d’un albinos mystérieux - grand méchant de l’histoire -, de femmes et de complots, nos héros découvrent peu à peu qui ils sont, en même temps que le lecteur.


C’est un premier tome de fantasy entraînant, qui pose le décors et donne les bases de l’histoire, mais qui appelle à lire la suite pour voir un vrai développement du récit.
Pour ma part j’avais commencé ma découverte de l’univers de l’auteur à travers la duologie Aeternia, placée dans le même univers. Le diptyque, plus récent, était également plus rythmé et plus abouti, montrant les années de travail et d’écriture séparant les deux séries, avec des différences de suspense et de surprises notables.


Les personnages sont attachants, surtout Nils de mon point de vue, grand bourru taciturne, qui rappelle quelque peut le comportement de Leth Marek (héros des arènes à la retraite dans Aeternia), un personnage que j’avais adoré.
Karib et Olen, plus démonstratifs, sont également très différents, et le trio fonctionne parfaitement.
Autour d’eux s’ajoutent encore de nombreux personnages, que l’on découvre au fil des chapitres et des points de vue qui s’alternent, permettant une compréhension globale de la série et du fonctionnement de l’univers créé par Gabriel Katz.


Au final, c’est un bon premier tome de fantasy française, qui place une histoire intéressante dans un univers bien développé, portée par des personnages attachants, mais qui demande encore des améliorations de rythme, et de fluidité. 
Compte tenu des magnifiques Aeternia sortis par l’auteur, je ne me fais aucun souci concernant la suite de la série.
Celle-ci est parue en entier chez Pocket, et reprends les superbes couvertures de l’édition grand format chez Scrinéo, signées par l’illustrateur Miguel Coimbra.



Ma note : 16/20



L'Atelier des Poisons, de Sylvie Gibert


Titre : L'Atelier des Poisons
Auteur : Sylvie Gibert

Genre : Policier Historique
Maison d'édition : Plon
Date de sortie : 17 mars 2016
Nombre de pages : 351
Prix : 19€90


"Un beau roman naturaliste, qui vient mettre en avant les oubliées de la peinture à travers les aventures d'une jeune héroïne attachante."



J’ai reçu ce livre dans le cadre d’une masse critique spéciale organisée par Babelio en partenariat avec la maison d’édition Plon dans l’optique d’une rencontre avec l’auteur le 30 mai. Je remercie donc Babelio ainsi que Plon pour cet envoi.



L’Atelier des Poisons, de Sylvie Gibert, prends place dans le Paris de l’année 1880, alors que les premières femmes à vouloir devenir peintre peuvent enfin accéder aux cours délivrés par l’académie Julian, encore la seule à leur ouvrir ses portes.


On suit donc, au milieu d’un groupe de jeunes femmes peintres ayant réellement existé, notre personnage principal, Zélie Murineau, pour sa part inventée de toutes pièces.
Le premier aspect du roman, et c’est sûrement celui qu’on retient le plus, est le courant naturaliste qu’on y trouve. On sent beaucoup de recherches et de documentation de la part de l’auteur, avec un véritable souci de présenter les choses au plus proche de ce qu’elles étaient vraiment, que ce soit à travers la condition sociologique des femmes, les rapports entre les personnages, …
La part historique de ce roman est donc très importante, mais pour autant il reste très facile d’accès et à lire, l’écriture moderne de Sylvie Gibert et le rythme permettant une lecture fluide.


Le second aspect du roman est l’histoire, dans le sens du récit cette fois, racontée par l’auteur et mettant en scène Zélie ainsi que le commissaire Alexandre d’Arbourg.
Celui-ci, ayant remarqué les talents d’observatrice de la jeune femme, décide de lui demander son aide sur une affaire d’empoisonnement qui tient place dans sa famille, en l’envoyant réaliser le portrait de sa filleule.
Autour de cette première enquête viennent également s’en articuler deux autres, la disparition de l’enfant de la nourrice dont Zélie peint le portrait, ainsi qu’une mystérieuse augmentation des cas de folie dans Paris qui inquiète le commissaire.
A nouveau, jusque dans les affaires, le travail de l’auteur est très documenté, elle nous a confié au cours de la très enrichissante rencontre avoir épluché beaucoup d’articles de fait divers de l’époque, et les moyens mis en oeuvre pour les résoudre sont fidèles à ceux alors existant.




J’ai beaucoup apprécié l’ambiance générale du roman, avec la mise en avant de ses femmes peintres méconnues et de leur condition sociologique.
Le portrait qui y est dressé est complet, documenté, et les différentes affaires rendent le récit vivant et entraînant.
En bref, je vous recommande ce roman si l’époque ou les différents thèmes vous intéressent, où juste si la curiosité vous en dit !


☆ Ma note : 16/20